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Intégration sociale

Les assistants sociaux du CIR soutiennent et accompagnent la personne après la survenue du déficit visuel. Lors d’entretiens individuels ou avec la famille, ils prennent en considération la situation personnelle, familiale et professionnelle de la personne, ainsi que ses besoins et ses attentes.

Ils se préoccupent de la défense des droits des personnes malvoyantes ou aveugles, notamment auprès des assurances sociales.

En accord avec la personne, ils effectuent l’ensemble ou une partie des démarches administratives nécessaires pour l’obtention de prestations. Ce travail est effectué en étroite collaboration avec le réseau médico-social genevois.

L’aide à domicile et les alternatives au maintien à domicile sont envisagées dans le respect de la volonté du bénéficiaire et de son entourage. Une collaboration et un soutien peuvent être proposés à la famille, aux proches, à l’Institution ou aux professionnels concernés. 

La survenue d’un déficit visuel peut avoir des conséquences:

  • Financières;
  • Psycho-sociales;
  • Psychologiques et affective.

Conséquences financières

  • Modifications des revenus et de l’épargne;
  • Modification de la capacité de travail ou de la capacité de gain. Des revenus de substitution (indemnités journalières ou rentes des assurances) peuvent être accordés;
  • Accès à la couverture sociale potentiellement restreint dans certaines situations (délai de séjour en Suisse, situation personnelle, cotisations, etc);
  • Restriction d’accès aux assurances « vie » et 3ème pilier;
  • Apparition de frais directs liés à la baisse de vue : participation à l’achat de moyens optiques et auxiliaires, aménagement du domicile, frais d’aide au ménage, repas à domicile, courses, taxis, etc.

Répercussions psycho-sociales

La situation de handicap, les changements et les adaptations nécessaires, les conséquences sur la famille, l’entourage, le travail, les loisirs, les projets, entraînent souvent un déséquilibre.

Cette instabilité peut durer plusieurs mois voire des années. C’est pourquoi, en parallèle aux démarches d’ordre pratique, les assistants sociaux sont attentifs aux répercussions psychologiques du déficit. Leur rôle ainsi que celui des ergothérapeutes est aussi d’encourager et de favoriser la reprise de confiance en soi. La connaissance du réseau médico-social genevois permet d’orienter la personne vers d’autres professionnels ou ressources. (médecins, personnel paramédical, aides à domicile, psychologues/psychothérapeutes, juristes, traiteurs, bénévoles, associations d’entraide, groupes de rencontre, etc.).

Répercussions psychologiques et affectives

Une personne atteinte d’un déficit visuel vit des moments difficiles pouvant générer du découragement ou de l’anxiété. Un travail personnel peut être nécessaire pour intégrer la perte ou baisse de vue. Les préoccupations sont diverses, elles relèvent du changement intervenu dans le réseau social, de l’atteinte dans la mobilité, de l’abandon d’activités antérieures, de l’incertitude liée au maintien du poste de travail, au choix d’un métier ou nouveau métier qui intègre l’atteinte visuelle, sans oublier les conséquences financières et identitaires qui en découlent. L’ABA a développé un partenariat avec l’association Trajectoires.


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